mardi 23 novembre 2010

La rive


Les ajoncs étaient encore verts,
à leurs pieds la rivière coulait,
sempiternelle,
bouillonnante,
agitant sans cesse
chacune des particules
dont elle faisait son cours.
Parmi elles, probablement,
beaucoup avaient déjà fait ce chemin,
exactement celui-là,
ballotées par le cycle qui, sans cesse,
les ramène à la mer
pour les emporter de nouveau
vers les sommets,
dans un nouveau périple.
Tout était calme,
tout était ordinaire
et, dans ce flux tumultueux,
des molécules,
revivant leur destin,
me parlaient d’éternité.

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